Vous vous posez 1001 QUESTIONS
2ème partie – Les QUOI FAIRE ?
Les premières questions que se pose le couple, quand son désir d’enfant ne prend pas corps, concernent souvent les CAUSES, les "POURQUOI … ?". J’ai traité de ce sujet dans le précédent billet. En second lieu, dans des phases de recherche de contrôle ou dans des phases d’acceptation, même temporaire, de la situation, à l’initiative de l’un ou l’autre des partenaires, se posent des questions sur les CHOIX à opérer, les OPTIONS à privilégier, les QUOI FAIRE ? :
Derrière chacune de ces grandes questions, pourraient être encore déroulées 1001 questions complémentaires que ceux qui conçoivent un bébé sous la couette, rarement se sont posées :
Comment suivre son ovulation ? Quelles positions privilégier ?...
Quel médecin choisir ? Quels examens va-t-on nous faire ? …
Se marier pour adopter ? Que dire lors d’une enquête préalable à l’agrément d’adoption ? Quel pays pour adopter ? …
Quel centre de PMA privilégier ? Hôpital ou privé ? Quels protocoles accepter ?...
Ostéopathie ou acuponcture? Psychanalyse ou psychothérapie ?...
Cette multitude de questions, chaque personne et chaque couple les abordent et y répondent à leur rythme et à leur manière; mais pour tous, quelles que soient les options envisagées et les décisions prises, quelques points clés méritent un peu d’attention pour favoriser le passage à l’action et la réussite : Quelles sont les motivations de nos choix ? Nos motivations sont-elles partagées ? Quelles implications ont nos choix?
Quelles sont les motivations de nos choix ?
Par exemple, la question qui peut sembler évidente de « faire un bilan médical » n’appelle pas les même réponses pour tous.
Et toi, quelles sont les options que tu envisages ? Vers quels choix t’orientes-tu ? Par quoi sont-ils motivés ?
Nos motivations sont-elles partagées ?
Intérieurement, nous pouvons ressentir une forme d’ambivalence, voire des conflits face à certains choix : par exemple « j’ai très envie de tenter notre chance en PMA et en même temps j’ai très peur des effets secondaires des traitements ». Ressentir ce type de tensions intérieures est normal; être mus par des motivations qui entrent en contradiction, c’est la dynamique de la vie même. L’accueillir et l’accepter, plutôt que de les somatiser, peut permettre d’avancer, en rassemblant ses énergies, et de se donner plus de chance de réussir.
Entends-tu ce dialogue à l’intérieur de toi ? Comment fais-tu s’exprimer et dialoguer toutes ces parties en toi ?
Et dans ton couple, comment s’organisent les temps de discussion et de décision à deux ?
Quelles implications ont nos choix ?
Quels que soient les choix réalisés, ils sont des choix qui engagent fortement l’énergie physique et psychique de ceux qu’ils lient : ils demandent un véritable investissement en temps et ils engagent dans le temps également. L’enjeu est de taille, c’est certain … et l’issue est incertaine.
De plus ils peuvent avoir des conséquences importantes pour soi, pour le couple, pour l’enfant, les enfants à venir, tant physiquement que psychiquement : Adopter, faire appel à un don (don de gamètes, gestation pour autrui), c’est s’engager à parler à l’enfant de son histoire, à accompagner ses questionnements; faire une PMA, c’est augmenter la possibilité de mettre au monde des multiples, avec les difficultés médicales, matérielles que cela peut induire; … Aussi, assumer les conséquences à long terme de ses choix, pour soi et pour les autres, mérite d’avoir pris le temps de la réflexion, à deux, et de s’être assuré que l’on prenait ses décisions en cohérence avec son système de valeur, son partenaire, et non par conformisme ou pour faire plaisir à un tiers.
Pouvoir répondre à la question de savoir « Quoi faire ? » et opérer des choix, conscients de nos motivations, de leurs implications, est une façon de retrouver une forme de « contrôle » sur une situation qui nous a échappé, de sortir d’une parenthèse pour se réinscrire dans le temps; c’est une façon de renouer avec son pouvoir, de redevenir créateur de sa réalité, Savoir que l’on a toujours le choix, ne serait-ce que de faire évoluer le regard que l’on porte sur la situation ou de juste décider de ne rien faire de spécial, est une liberté essentielle.
Et toi, quel avenir dessines-tu au travers des choix que tu t’apprêtes à faire ?
Et toi, quels sont tes choix aujourd’hui ?
Une fois réalisés les choix, donnée la direction, se pose la question de savoir « comment naviguer sur le fleuve du temps et tenir le cap ? ».
Dans un prochain billet, j’aborderai les questions que nous nous posons sur « COMMENT créer les CONDITIONS pour traverser au mieux cette épreuve de VI(d)E et en faire un tremplin pour une vie plus féconde ? »
j'ai hâte que tu traites de comment aborder ces moments tu sais! oh vous n'avez pas idée de la souffrance PMA pour avoir un enfant! il faut être passée par l’infertilité comme nous pour le comprendre! c’est un vrai bonheur que d’être maman et j’en rêve depuis longtemps que je suis en PMA, une endométriose sévère et des SOPK avec un AMH à 0.2, le gygy nous envoie en GPA hélas impossible en France, svp peut-on le faire légalement en Espagne avec Eugin ou en Ukraine avec A. Feskov clinic? ou au Canada et en Belgique? merci pour vos conseils ou expériences si vous en avez svp! je déprime
RépondreSupprimerah quelle galère la PMA en France... oh je comprends tes souffrances pour être passée moi-aussi par l'infertilité, écoutes c'est impossible de faire une GPA en Espagne, par contre la Belgique la tolère mais ne l'accepte pas, je t'encourage pour A. Feskov group dont tu parlais car ils ont un bureau à Bruxelles et le font légalement https://mere-porteuse-centre.fr/, tu peux aussi voir avec le canada bien que coûteux et complexe
RépondreSupprimer